To go or not to go ?

La visite de Sarkozy au parlement européen (cf vidéo: http://www.dailymotion.com/swf/x62xeq&explicit=0&mc=0 ) a relancé le débat sur le fait de boycotter ou non la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques à Pékin (le boycott des Jeux est une pure et simple invention de journalistes voulant pimenter le débat; personne, pas même Reporters sans Frontières, n'a envisagé un boycott des Jeux). Ce débat divise l'opinion en deux camps: ceux, à l'instar de Sarkozy, qui assurent que ce n'est pas en "humiliant" les Chinois qu'on fera avancer les choses mais au contraire en dialoguant avec eux, et ceux qui, tels Reporters sans Frontières, Cohn-Bendit ou encore Angela Merkel, prônent un boycott de la cérémonie en signe de protestation.
Il est certes vrai que le dialogue avec les dirigeants chinois permettrait peut-être une amélioration de la situation. Mais cette peur de vexer la Chine (on a vu un pays que je ne citerai pas envoyer des émissaires quasiment a genou pour implorer le pardon des chinois après les mésaventures de la flamme olympique) est-elle uniquement liée à l'envie de ne pas enrayer le dialogue ou ne serait-elle pas par intérêt économique? C'est vrai qu'ils ont l'exemple de Berlin en 1936 qui prouve que le non boycott provoque assurément une amélioration de la situation. La participation de tous les pays aux J.O. de Berlin avait  empêchés Hitler de glorifier le régime nazi et avait éviter une Deuxième Guerre Mondiale non?
En tout cas, les dirigeants européens, boycotteurs ou pas, devraient montrer que leurs paroles ne sont pas des paroles en l'air et devraient tenter de trouver des solutions aux problèmes du Tibet. Problèmes qu'on a tendance à oublier à force de se battre au sujet de la participation à la cérémonie d'ouverture.