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Le Blog d'un futur journaliste

1 juin 2010

De retour !!


eurovision





Me voici de retour après de longs mois d'absence.

J'ai décidé - autant que possible - de faire chaque jour un résumé des faits de l'actualité qui m'ont marqué.

Commençons par le dimanche 30 mai.

Quels ont été les grands faits de ce weekend?

Tout d'abord, l'Eurovision. Toujours aussi kitch, l'émission de divertissement la plus regardée au monde (me semble-t-il) est restée fidèle à elle-même. Entre costumes originaux (on peut citer notamment les papillons biélorusses ou le robot turc...), chanteurs à la justesse quelque peu limite, les playbacks totalement ratés des musiciens (notamment le saxophoniste moldave) votes entre voisins dont le vote du public n'a pas vraiment réduit l'effet, le concours de l'Eurovision n'a pas changé. Et pourquoi s'en plaindre? Il faut bien oublier la crise, et quoi de mieux que de regarder une émission dont les qualités en matière de contenu comique ne sont que rarement égalées? En tout cas, je tiens à féliciter la gagnante allemande ainsi que l'homme qui a certainement réussi un pari en participant - sans y être invité - à la chorégraphie espagnole.

En parlant de concours, ce weekend nous sommes ravis d'apprendre que la France accueillera l'Euro 2016. La nouvelle est bonne pour deux raisons. Primo, nous avons réussi à tourner le dos à l'échec de la campagne pour Paris 2012. Secundo, que ce soit en 1984 pour l'Euro ou en 1998 pour la Coupe du Monde, quand la France a accueilli une compétition de football, elle a réussi à la remporter.

Et justement, les préparatifs pour la Coupe du Monde 2010 continuent. Après avoir gagné contre le Costa Rica, les Bleus n'ont réussi qu'à obtenir un nul en Tunisie. Encore une fois, la défense française a encaissé un but très tôt dans le match... L'attaque française semble s'améliorer mais sera-ce suffisant si la défense fuit?

En parlant de fuite qu'on n'arrive pas à enrayer, la Louisiane continue à subir la marée noire suite à l'échec des opérations de colmatage organisées par BP.

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8 février 2009

le président s'accapare les ondes pour lutter contre la crise

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Les Français attendaient avec impatience les mesures que le gouvernement (ou devrait-on plutôt dire le gouvernant) allait annoncer pour faire face à la crise. Jeudi dernier Nicolas Sarkozy a donc décidé de faire une émission retransmise en directe sur pas moins de trois chaînes non cryptées - Tf1, France 2 et M6. Statistiquement toute personne n'ayant pas la TNT, le câble ou le satellite avait une chance sur deux d'assister à l'annonce des mesures que Sarkozy allait pondre pour résoudre cette situation préoccupante.

Et, soyons honnêtes, de nombreuses personnes ont du se laisser berner car, avouons le, il est fort notre président. Face à quatre journalistes qui ont bien compris que c'était un honneur d'avoir été choisi pour interroger le président (nous ne reviendrons pas sur ce dispositif digne de l'Ancien Régime et qui fait douter de la liberté des journalistes) et que toute impertinence serait suivie de défaveur (cf PPDA), Nicolas Sarkozy était très à l'aise et maniait admirablement les chiffres (qui comme par hasard étaient toujours en faveur de la France). Il a réussi le tour de force de tenir plus d'une heure et demi sur du vent, sa seule réelle annonce étant qu'il allait faire une réunion. Quel programme!

Alors que les Français attendaient de vraies mesures, ils n'ont obtenu que l'assurance que le président consulterait les partenaires sociaux afin que ceux-ci parviennent à un accord. Il n'a annoncé quasiment aucune mesure ( à part peut-être celle de la suppression de la taxe professionnelle en 2010 - sans toutefois pouvoir expliquer comment un État en faillite réussirait à financer le manque à gagner) , ignorant soigneusement chaque demande de précision de ces journalistes insolents qui devraient avoir compris qu'ils n'étaient là que pour permettre au président de nous livrer sa vision du monde. Vision utopique dans laquelle il jouait le rôle du sauveur exigeant ni plus ni moins que la refondation de l'ordre mondial et la fin des paradis fiscaux !

Durant son intervention télévisuelle - dans laquelle il a réussi à placer des critiques entre autres de la Tchéquie, du "petit système médiatique" qui "s'emballe", en particulier du Nouvel Obs' qu'il n'a toujours pas pardonné pour l'affaire du SMS, et bien sûr des 35 heures - notre cher président a toutefois lâcher quelques aveux : "moi-même j'avais du mal à en voir les tenants et les aboutissants" (en parlant de la réforme des lycées), "c'est pas gagné" (en parlant de la situation) mais aussi "j'ai le sens du ridicule". Espérons-le pour lui s'il continue à faire des interventions comme celle-là.

6 novembre 2008

Can he do it?

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Le 4 novembre 2008 restera probablement pour longtemps une date historique: dans un pays où la ségrégation régnait il y a encore quelques décennies, un homme de couleur a été porté à la présidence pour la première fois de l'histoire du pays. L'élection de Barack Obama est aussi décisive au niveau mondial. Après 8 ans d'une présidence de Bush battant tous les records en terme de désastres (guerre d'Irak et crise financière pour n'en citer que deux), l'espoir d'un changement radical est apparu. Il est donc légitime de célébrer cette victoire électorale du candidat démocrate. Restons néanmoins prudent!

N'oublions pas qu'être président des Etats-Unis est une lourde tache. Il faut avoir une tête solide pour ne pas être grisé par le pouvoir ou craquer sous la pression qu'apporte une telle fonction. D'autant plus que le président sortant ne laisse pas une situation facile, loin de là. or il faut rappeler qu'Obama n'a pas une grande expérience politique. Son ascension fulgurante en a sûrement fait rêver plus d'un dans une France où l'accession au plus hauts sommets dans la sphère politique prend du temps (et souvent aussi un bon carnet d'adresses) mais elle signifie aussi qu'il n'a pas eu le temps d'acquérir l'expérience nécessaire à la gestion de la première puissance mondiale. Faut-il pour autant en conclure qu'il faillira dans sa tache? Non, loin de là. S'il réussit à s'entourer d'une bonne équipe comme il a su le faire pour les élections, on pourra se dire que le pays sera entre de bonnes mains.

Une seule crainte me poursuit vraiment: sa sécurité! J'entendais l'autre jour un analyste politique comparer Barack Obama à un mélange entre Martin Luther King et J F Kennedy, c'est peut-être vrai mais ce qui m'inquiète c'est la façon abrupte dont les services de ces deux hommes à leur pays ont été arrêtés! Espérons donc que les services secrets américains feront bien leur travail!

17 septembre 2008

Qui sera le prochain président du Monde?

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C'est la grande question que tout le monde se pose: qui sera le prochain président des États-Unis?

Pourquoi cette question passionne-t-elle autant de personnes d'un coin du globe (qui est rond donc n'a pas de coin mais passons...) à l'autre? Tout simplement parce que le président des États-Unis, c'est celui qui a le pouvoir de mettre tout pays à feu et à sang s'il décide de l'inclure dans son "axe du mal". C'est sûrement l'homme le plus influent sur Terre. A se demander parfois si on ne devrait pas laisser tous les citoyens du Monde voter dans la présidentielle des "States"!!

Mais qui va être élu? That is the question!

Si les Français avaient le droit de vote, ce serait certainement Obama car tous les partis majeurs, de droite comme de gauche, le soutiennent - même le PS qu'il a pourtant snobé lors de sa visite à Paris (pour sa défense, vu l'état actuel du PS, il a peut-être reçu une dizaines d'invitation différentes pour rencontrer chaque Ténor du parti dans son fief!!). Il remporte aussi le vote des stars! Des acteurs comme Leonardo DiCaprio ou Jodie Foster ont été vus à un dîner organisé par Barbara Streisand pour lever des fonds pour sa campagne.

Mc Cain, lui, nous fait peur. Blessé au Vietnam, très conservateur, il a été relativement peu évoqué en France comparé à l'Obamania qui règne ici jusqu'à la nomination de Sarah Palin en tant que candidate à la vice présidence. Cette femme, inconnue il y a quelques mois, s'est très vite retrouvée dans tous les médias, notamment grâce à la découverte que sa fille était enceinte (eh oui c'est fou comment c'est toujours le côté "people" qui prime!!). Elle s'est récemment fait remarquer en insinuant dans une interview qu'elle n'excluait une guerre contre la Russie!!

Malgré tout, il est difficile de savoir qui remportera son ticket pour la Maison Blanche. Le succès qu'Obama rencontre en Europe n'est peut-être pas aussi sensible aux USA (on se souvient que les candidats qu'on soutient en France ont une fâcheuse tendance à perdre! cf Al Gore ou John Kerry).

Barak Obama, qui sort de primaires difficilement remportés face à Hillary Clinton, réussira-t-il à rassembler ne serait-ce que tous les électeurs démocrates? Arrivera-t-il a vaincre un John McCain qui a la frite malgré son grand âge et qui attire de nombreux électeurs grâce à ses discours martiaux qui séduisent de nombreuses personnes dans un pays qui se considère en guerre.

Réponse dans quelques mois.

14 août 2008

Les J.O. ont-ils apporté des changements en Chine?

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Les dirigeants chinois avaient annoncé que les Jeux apporteraient des changements favorables au niveau des libertés et du respect des Droits de l'Homme dans le pays. Ils avaient notamment assuré que les correspondants étrangers suivant les Jeux auraient un accès non censuré à internet et pourraient faire des reportages sur la situation politique et sociale de la Chine. Qu'en est-il?

A l'image d'une cérémonie d'ouverture grandiose, les dirigeants chinois espèrent donner à la Chine, à travers ces Jeux, une bonne image; l'image d'un pays qui progresse à la fois économiquement et politiquement. Malheureusement, tout comme les images filmées à l'avance et retouchées de cette cérémonie d'ouverture, les avancées vers la démocratie que veulent mettre en avant ces dirigeants semblent n'être qu'une façade. En voici quelques exemples.

L'accueil des journalistes ne sait pas déroulé exactement comme les dirigeants chinois l'avaient promis. Les journalistes étrangers ont certes eu accès à internet mais certains sites (dont le site de la BBC) ont été censurés. De plus, contrairement au promesses des autorités chinoises, ces correspondants ont éprouvé quelques difficultés lorsqu'ils ont voulu enquéter sur la situation politique ou sociale. En général accompagnés d'officiels chinois sensés les aider mais qui demandent en réalité aux habitants locaux de se taire, les journalistes sont parfois pris en filature et parfois même arrêtés de façon musclée (comme le journaliste John Ray d'ITN).


Quant aux Chinois eux-mêmes, ils sembleraient un peu mis à l'écart de ces réjouissances (mis à part les étudiants entrainés à être des supporters!!!) malgré les images de ferveur populaire. Ils n'ont pas pu par exemple regarder la cérémonie d'ouverture sur grands écrans. Leur situation est d'ailleurs rester en général inchangée. Il existe certes maitenant la possibilité pour les Chinois de manifester mais l'exercice reste extrémement périlleux et réglementé (http://www.aujourdhuilachine.com/actualites-chine-nous-avons-teste-le-droit-a-manifester-pendant-les-jo-de-pekin-8707.asp?1=1). En effet, tout Chinois désirant manifester doit remplir un document sur lequel il doit indiquer, outre son nom, son prénom, son adresse et son statut social (ce qui n'est déjà pas une bonne idée quand on connait le traitement de choc - au sens propre du terme vu le genre de torture utilisée - réservé aux prisonniers politiques), la raison pour laquelle il désire manifester et même les slogans qu'il compte utiliser. Ces manifestations ne peuvent avoir lieu que dans un lieu conçu à cet effet. Inutile de préciser qu'aucune telle manifestation n'a été pour l'instant recensée.

Il semblerait donc que, malgré les belles promesses des dirigeants, pas grand chose n'a changé en Chine même s'il serait faux de prétendre qu'il n'y a eu aucun progrès!

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11 août 2008

Portrait (3)

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Depuis quelques années, les gouvernements s’amusent à attaquer mon éducation et mon avenir à coups de réformes et de suppressions de postes à l’emporte-pièce. Réforme du bac, loi Fillon, privatisation de l’université… autant de mesures qui me semblent assez – voire très- mauvaises.

            Soyons honnêtes, les ministres – ou les conseillers- qui ont pondu de telles propositions, l’ont sûrement fait avec de bonnes intentions. Le problème, c’est que les gouvernements, par peur de s’opposer à une tradition –à mon avis- élitiste de quasi-adoration de l’enseignement général au mépris des filières professionnelles qui offrent pourtant, pour certaines, la perspective d’un emploi assuré, contrairement aux filières générales. Le résultat de cette tradition, c’est qu’on retrouve des élèves en seconde générale qui, au pire redoublent puis se réorientent dans une filière professionnelle, perdant ainsi plusieurs années de leur vie, ou, au mieux, obtiennent difficilement le bac au bout de trois, quatre ou cinq ans puis pour se retrouver parmi le grand nombre d’étudiants qui n’achèvent pas leur première année de fac. Il faut certes réformer l’université et le lycée. Mais les réformer avant de s’occuper de l’orientation à la fin du collège, qui – d’après moi- est une des grandes causes des problèmes que rencontrent le lycée puis la fac, n’est-ce pas comme essayer de soigner un cancer avec un cachet d’aspirine ?

            Si on n’enlève pas la métastase de l’orientation, le cancer qui ronge le système éducatif français ne fera que s’empirer. Ce n’est qu’après une telle intervention qu’on pourra véritablement l’améliorer. D’ailleurs, si l’orientation à la fin de la troisième était plus rigoureuse et orientait les collégiens en prenant compte de leur envie mais aussi de leurs capacités, chacun se retrouverait dans une filière qui lui est adapté. La nouvelle répartition entre filières générales et professionnelles ainsi obtenue permettrait une augmentation du bac sans pour autant faire baisser le taux de réussites. Les bacheliers arrivant en première année de fac seraient ainsi plus à même de poursuivre leur éducation dans de bonnes conditions. Une meilleure orientation à la fin de la troisième permettrait donc, par voie de conséquences, une amélioration du niveau au lycée et après le bac mais surtout de meilleures perspectives pour de nombreux élèves. Réformer le lycée et la fac sans trouver les solutions aux problèmes à l’origine des disfonctionnements du système semble donc inutile voire néfaste.

            C’est pour contester ces réformes que je participe aux mouvements étudiants, contester, pas simplement par envie de rater des cours mais par inquiétude pour mon avenir et celui de ceux qui me suivront. On nous accuse, mes co-manifestants et moi, de protester par paresse ou par esprit de contradiction, les médias véhiculent l’illusion d’une minorité de « bloqueurs » déterminés à embêter le monde mais je peux vous assurer que si nous étions de simples fainéants voulant rater quelques journées de cours, nous ne nous lèverions pas à des heures inhumainement matinales (surtout pour les jeunes que nous sommes !!) pour bloquer. D’ailleurs, j’ai du parfois du mal à comprendre la logique des autorités quand les mêmes policiers qui brisent habituellement les blocages ont empêché des lycéens d’aller en cours à quelques semaines du bac pour la simple raison que trois ministres visitaient le lycée pour promouvoir une campagne de prévention antidrogue (ndlr : on ne va même pas essayer de comprendre pourquoi cette visite se déroulait en présence de la ministre de la justice mais en l’absence de la ministre de la santé ! Ce devait être un signe fort du fait que la prévention compte assurément plus aux yeux de l’exécutif que la répression ! Qui oserait prétendre le contraire ?)

            Alors que je devrais me consacrer à mes études, je me trouve contraint de me battre pour défendre mon instruction et mes perspectives d’avenir, je suis un lycéen.

2 août 2008

Campagne de pub' pour le gouvernement qui la supprime!

L'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy a mis au goût du jour un nouveau type de mesures. L'originalité de telles mesures, c'est qu'elles sont annoncées par le président sans consultation préalable de qui que ce soit, pas même ministre concerné. Ce n'est qu'après l'annonce qu'une commission d'experts est choisie et chargée d'essayer de trouver un moyen de faire marcher la réforme (ce qui n'est pas toujours facile). On peut bien sûr citer l'exemple de l'idée que chaque élève en primaire garde la mémoire des enfants morts de la shoah mais un autre exemple me vient à l'esprit: la suppression de la publicité sur les chaînes publiques.

Il est certes très énervant d'être toujours agresser (et je pèse mes mots) par les pubs mais le fait que les chaînes privées, elles, ont reçues dans la foulée l'autorisation d'avoir une seconde coupure de pub dans les films me font soupçonner que cette décision n'était peut-être pas uniquement motivé par le désir de d'apaiser les nerfs des téléspectateurs stressés par ces interruptions.

Peut-être que je suis trop méfiant! En effet, quelle idée de croire que notre président chercherait à aider des gens comme les propriétaires des grandes chaînes privées?!! En tout cas, la commission n'a réussi à mettre tout le monde d'accord ni sur l'argent que nécessite France télévision ni sur la façon dont ces fonds allaient être trouvés.

Pendant ce temps, le gouvernement, lui, lance des campagnes de pub' pour informer le peuple français des dangers qu'il encourt ainsi que des mesures que le gentil gouvernement fait pour aider la veuve et l'orphelin. Autant certaines de ces campagnes publicitaires sont indispensables et j'en félicite le gouvernement - je pense par exemple aux campagnes de sensibilisation autour du sida, de l'abus d'alcool...- autant d'autres me semblent superflues. Je pense avant tout aux spots publicitaires sur le pouvoir d'achat (voir vidéo http://www.dailymotion.com/video/x5yuan_publicite-pouvoir-dachat_news- où le spectateur avisé remarquera d'ailleurs un homme faire ce qui est apparemment très déconseillé: poser un ordinateur portable sur ses genoux).

Et oui! Le gouvernement a tourné des pubs (assez ennuyeuses d'ailleurs à mon avis) pour annoncer qu'il faisait tout pour améliorer le pouvoir d'achat, ce que nous avait d'ailleurs promis M. Sarkozy, le "président du pouvoir d'achat".

Cette campagne m'a amené à me poser deux questions:
1) Si le gouvernement trouve nécessaire de rassurer les Français, par le biais d'une vaste campagne de pub, qu'il met en oeuvre certaines mesures pour répondre à leurs attentes, serait-ce parce qu'il considère ceci (ce qui devrait pourtant être la base d'un gouvernement démocratique) comme un fait exceptionnel qui mérite d'être mentionné? Pourquoi les autres réformes, telles le bouclier fiscal, les suppressions de postes (on pourrait imaginer une pub vantant les mérites des classes surchargées par exemple) n'ont-elles pas bénéficié d'une telle campagne?
2) Tout cet argent qui a dû être investi dans une telle campagne publicitaire n'aurait-il pas été mieux employer pour aider les catégories les plus démunies face à la baisse du pouvoir d'achat? Parce que je suis sûr que le pauvre retraité vivotant sur sa pension ou la jeune mère élevant seule son enfant préféreraient pouvoir bénéficier de fins de mois moins difficiles que de voir à la télé que le gouvernement va faire ce qu'il avait promis. Je crois que de telles personnes préféreraient voir de l'action concrète plutôt que des paroles!

2 août 2008

Chez le gouvernement belge la mayonnaise ne prend pas

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Ça sent le roussi chez les Belges! Le 14 juillet, le premier ministre Yves Leterme a présenté sa démission au roi (qui ne l'a pas accepté.)

Mais pourquoi cette démission est-elle un fait si important? Tout simplement parce qu'elle est le signe que la crise politique belge est loin d'être résolue! Au contraire, il se pourrait qu'elle s'empire (et ce n'est pas peu dire!!).

Cette crise n'est pourtant pas toute neuve. Depuis des années, deux groupes de Belges se disputent: les Flamands néerlandophones de Flandres au Nord de la Belgique (cf carte) et les Wallons francophones de Wallonie ( qui se trouve - comme vous avez dû le deviner si vous avez bien tout suivi jusqu'ici - au Sud). Certains Flamands veulent un pouvoir moins centralisé et plus de responsabilités pour les administrations locales car ils ont l'impression de payer pour les Wallons plus pauvres. Ces derniers, eux, redoutent une décentralisation trop poussée des responsabilités, notamment dans le domaine social, de peur d'y perdre des aides financières précieuses. De manière générale, il semblerait qu'un fort nationalisme s'ancre dans la population. Certaines communes flamandes poussent la francophobie jusqu'à instaurer des mesures telles des tests linguistiques afin de n'ouvrir l'accès à un logement social ou au revenu minimum d'insertion qu'à ceux qui maîtrisent le flamand. (Il faut néanmoins rappeler que ces exemples sont des cas extrêmes)

La crise a éclaté en juin 2007 (eh oui ça dure!!) lors des législatives. Le parti d'Yves Leterme s'est trouvé contraint de former une coalition avec des indépendantistes flamands qui exigent des mesures radicales. Celle qui a provoqué la démission d'Yves Leterme est un projet de loi visant à modifier le statut de l'arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde une petite enclave à forte population francophone situé en Flandres. Les partis francophones refusent que le statut donnant la possibilité aux habitants francophones de cette région de voter et d'être juger en français. Aucun des deux camps ne voulant faire de concession, il semblerait que la situation reste bloquée pendant un certain temps!

Je sais ce que vous allez me dire: " Mais en quoi ces problèmes internes nous concernent-ils?"

C'est vrai qu'à première vue, ils ne semblent pas nous concerner. Mais d'un autre côté, la Belgique n'est-elle pas un pays voisin? N'y a-t-il pas un certain nombre de Français travaillant ou vivant là-bas et vice-versa?
Puis si la situation s'empirait, qu'arriverait-il? L'Europe, qui a déjà assez de problèmes, se trouvera-t-elle obligée d'apporter de l'aide à la Wallonie? D'ailleurs, les politiques d'un pays où deux communautés ont tant de mal à s'entendre sont-ils capables de faire avancer une Europe regroupant de nombreuses communautés diverses et variées?

2 août 2008

Portrait 2

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   Véritable amateur de foot, je soutiens fidèlement mon équipe préférée. Et pourtant, ce n’est pas tous les jours facile ! Non seulement mon équipe enchaîne les mauvais résultats mais en plus nous, les vrais supporters, nous sommes mal vus à cause des dérives d’une minorité d’ultras dont les capacités de perturbateurs dépassent même les capacités de mon équipe en matière de défaites. Spécialisés dans des domaines tels le passage à tabac de supporters adverses, le lancer de fumigènes, l’invasion de terrain mais aussi la pression sur joueurs et dirigeants ou encore la fabrication de banderoles, les « ultras » nous ont permis d’obtenir le trophée du premier public de France…. en nombre d’interdictions de stade
  Je suis poursuivi par une mauvaise image à causes des actes d’une minorité. Je suis un vrai supporter parisien.

1 août 2008

Portrait

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Ces derniers mois, j'ai commencer à écrire une série de portraits de personnages typiques de la France d'aujourd'hui. En voici un:

   J’ai été nommé ministre dans le cadre de la politique d’ouverture du président. Les mauvaises langues insinuent souvent que je n’ai reçu de porte-feuille qu’en vertu de mes origines de gauche. Lors de ma nomination, j’ai voulu les rassurer dans de grands discours annonçant ma volonté de ne pas me soumettre, de rester fidèle à mes convictions et d’exercer une réelle influence sur les décisions gouvernementales.
   C’est d’ailleurs ce que j’ai essayé de faire. Mais bon, que voulez-vous que je fasse ? Tiraillé entre des anciens amis m’accusant de traîtrise et un patron hyper directif (et parfois même hyperactif !!) qui n’aime pas qu’on contredise ce qu’il pense, je ne mène pas une vie facile. Dès que je tente d’exprimer mon désaccord avec une décision de la majorité au pouvoir, je me retrouve dans le bureau du président pour me faire remonter les bretelles comme si je n’étais qu’un simple écolier insolent.
   On a parfois l’impression que je suis un simple outil politique destiné à diviser l’opposition pour simplifier la tache de l’exécutif : je suis un ministre d’ouverture.

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